À moins d’une semaine de la rentrée, certains enseignants et élèves de l’école Notre-Dame de Lourdes sont présents pour un stage de remise à niveau. Avec cette année une extension du nombre de places proposées.
Des élèves sont déjà de retour à l’école Notre-Dame de Lourdes de Tourcoing cette semaine. La raison de cette rentrée anticipée : un stage de remise à niveau « proposé à tous les parents au mois de juin », comme l’indique la directrice de l’école, Réjane Richet. Malgré un nombre limité de places, l’établissement n’a pas eu à choisir parmi les élèves volontaires.
Habituellement, ce soutien scolaire est uniquement réservé aux CM1. Cette année, ce dispositif a été étendu pour les élèves à partir du CP « pour essayer de contrebalancer les effets du confinement » selon Réjane Richet. « Nous souhaitions surtout accueillir des élèves qui n’étaient pas revenus à l’école ou pour qui il y avait un besoin de soutien », ajoute-t-elle. En fonction des enseignants et des familles, les élèves avaient des « cours en visio » afin d’assurer la continuité pédagogique, rappelle la directrice.
Certains n’étaient « pas du tout revenus » après le confinement
Ce stage de remise à niveau se fait sur la base du volontariat des professeurs, au nombre de quatre ce jeudi 27 août à l’école élémentaire. Les enfants, eux, ont pu profiter de la récréation du matin. Ils peuvent de nouveau courir et jouer suite à l’allégement du protocole sanitaire, sans les barrières disposées dans la cour de récréation après le confinement. De retour en classe, les élèves de CP et de CE1 sont divisés en deux groupes : un avec Nathalie Houzet pour réviser le français, l’autre avec Abigayil Schnunt pour les mathématiques.
Ethan, 7 ans, n’était « pas du tout revenu » à l’école après le confinement. Heureux d’être de retour et de passer en CE1, il explique qu’il est en cours de français, une semaine avant ses camarades, « pour revoir ce qu’il a oublié ». Visiblement déjà nostalgique du cours préparatoire, Nadir présume que « le CE1, c’est très dur ». Mais la maîtresse, Nathalie Houzet, est là pour le rassurer : « Tu disais la même chose en arrivant en CP et pourtant ça a été ! »