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Avec le concours de chacun des élèves de l’école, l’artiste-plasticienne Aurélie Damon finalise une fresque de 37 mètres de long à l’école Saint Éloi. Une œuvre participative sur le thème de la nature, du bien-être et de la nature.

Les 180 élèves de l’école ont participé à la réalisation de cette fresque sur le thème de la nature, du bien-être et de la méditation.

En projet depuis plusieurs années, l’idée d’une fresque habillant le mur assez triste du fond de l’école Saint Éloi est en train de se concrétiser. C’est Aurélie Damon, artiste-plasticienne également maman de deux élèves de 7 et 10 ans et investie dans l’établissement via l’APEL, qui pilote ce projet. « Le nouveau directeur de l’école l’a intégré l’an dernier au projet pédagogique », explique la Roubaisienne. Mais confinement oblige, la fresque qui devait voir le jour au printemps dernier sera finalisée dans les jours à venir.

« C’était très libre, mais je savais exactement où je voulais les emmener dans les formes »

Si l’école a fait confiance à Aurélie Damon « c’est parce que c’est mon métier », explique l’artiste plasticienne qui a lancé Limonade Paper, entreprise dédiée aux décors muraux. Donnant une dimension participative au projet, elle est passée dans les classes de CP à CM2 en septembre et octobre. « J’ai fait travailler les élèves sur le thème de la nature, du bien-être et de la méditation, exactement comme un chef d’orchestre : c’était très libre, mais je savais exactement où je voulais les emmener dans les formes. »

Pour que ce projet soit accessible à chacun et à chaque niveau, Aurélie les a fait travailler sur « la forme, le trait et l’imaginaire ». Les élèves ont ainsi réalisé leurs propres motifs qu’Aurélie a ainsi reproduits sur le mur de l’école. Les 180 formes (pour autant d’élèves) ont ensuite été uniformisées par la plasticienne pour composer une fresque. « Tout est uniformisé et composé ; j’ai associé des motifs pour que ça raconte une histoire. » Aux élèves ensuite, maternelles inclus, de poser directement les couleurs ou de remplir les dessins selon leurs niveaux.

Au final, c’est une sorte de « partition musicale » de 37 mètres de long qui prend actuellement forme et qui sera achevée d’ici quelques jours. « C’est un projet qui tombe bien au final durant cette période ; c’est une sorte de porte de sortie pour les élèves, une manière de s’aérer et de créer du lien. Ça raconte une histoire dans un moment où l’on s’isole, où il y a beaucoup de tensions. »